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bonjour, j’étais ou je suis également obnubilée par le destin et tout ce qui y touche comme le hasard ou la ch
Par Anonyme, le 19.12.2023
tu as tout dit ma chére malado!!tjrs heureuse de te lire!!! il est temps que les femmes se reveillent et pr
Par Anonyme, le 09.10.2018
tu sais malado, nous-et quand je dis nous, c'est à la fois les femmes et les hommes, sommes conditionnés à jou
Par Tonton Patrice, le 08.10.2018
eh bien je m'identifie à ton texte. surtout quand tu did: "je veux être les deux". ayons la force et le courag
Par Anonyme, le 08.10.2018
toujours les mots justes pour dénoncer les mœurs de la société. merci de nous faire part de ta belle plume.
Par Anonyme, le 08.10.2018
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Date de création : 08.02.2014
Dernière mise à jour :
16.09.2018
25 articles
Ces derniers temps, je suis un groupe de femmes sur Facebook. Des femmes de mon pays, le Sénégal. A travers cette page, entre autres posts, elles partagent souvent leurs déchirures, leur désemparement, leur lassitude dans leurs foyers... Bref, il est souvent question d'histoires de bonne femme. Des histoires à vous faire dresser les cheveux de la tête ; à vous faire appréhender la vraie vie de couple quand vous êtes aussi célibataire que moi. C'est à se demander parfois si ces "ano" n'inventent pas ces drames qui bouleversent leur existence.
En parallèle, j'avais également été ajoutée à un groupe de jeunes ; sénégalais, eux aussi. Mais j'avoue que j'ai dû quitter ce groupe au bout de deux semaines. Cela me fendait le coeur de voir à quel point ils pouvaient être inconscients... Pourquoi j'en parle ? Parce que m'imprégner de l'atmosphère de ces groupes m'a permis de prendre la température de ma société. J'avais l'impression d'être un agent double infiltré dans une zone commune pour observer les comportements d'une population donnée.
Eh bien, le choc pour moi, c'est d'en avoir fait le constat ! "De quoi ?" Me diriez-vous. Du manque d'ambition des femmes de mon pays, et avec le recul, des femmes en général, me suis-je aperçue. "Ambition", est-ce le mot juste ? C'est relatif. Car voyez-vous, j'ai compris que la plupart des femmes qui s'y confiaient envisageaient leur réussite à travers un homme. En fait, la plupart d'entre elles vivent à travers "leur homme". Leur ambition ? Se faire épouser par un homme riche ou beau ou charismatique ou un peu de tout cela à la fois.
La question que je me suis posée : est-ce que les femmes sont conditionnées par leur environnement qui, dès le bas âge, leur donne le sentiment d'être reléguées au second plan ? Est-ce la faute de la société si, pour les femmes, réussir dans la vie se résume à réussir son mariage ? Je veux dire, pourquoi lorsqu'on est femme et que l'on a des rêves de grandeur, de pouvoir, d'indépendance, de réalisation de soi à travers une belle carrière, on est lorgnée, visée ; à la limite identifiée illico comme un élément perturbateur, comme un dérèglement, un dysfonctionnement de l'ordre préétabli...
Bref, je me souviens d'un post, dans le groupe de jeunes, d'une adolescente (j'imagine que c'en est une, compte tenu, sans vouloir être vache, de son degré d'immaturité) qui disait, en gros, qu'elle rêvait qu'un homme la réveille et lui offre 3 millions de CFA, environ 4500 €, afin de l'extirper d'un quotidien rude en lui disant ces mots : "bébé, tiens ça pour te soulager du calvaire que tu vis..." En parcourant les commentaires, j'étais d'autant plus ahurie que je me rendais compte qu'elle avait dit tout haut ce que les autres tournaient en boucle dans leurs rêvasseries...
Déjà, halte ! Ne pensez pas que je m'érige en donneur de leçons ou quoi que ce soit du genre. Non, loin de là. Je n'aimerais aucunement donner l'impression de juger ou de narguer qui que ça soit, loin de là mon intention.
Je souhaite juste partager une idée qui, j'espère, touchera au moins quelques personnes. Ce n'est pas parce que nous sommes nées femmes que nous n'avons pas le droit de placer la barre haute. Et, ce que j'écris actuellement, je l'écris également pour moi. Pour que je n'aie pas à oublier les valeurs sur lesquelles sont fondées mes principaux traits de caractère ; pour que, quoi qu'il advienne, je ne choisisse point la facilité, et que je garde toujours la tête haute et le focus sur mes objectifs.
Car oui, très chères, il est très facile de se faire avoir par cette "manipulation sociétale" ; qui consiste à nous faire croire qu'on est moins bonnes, moins pertinentes, moins éloquentes... bref moins fortes et moins charismatiques que les hommes et que c'est à eux donc de penser "carrière" et nous "enfants". D'où diable qu'on reste bras ballants à attendre qu'ils nous financent ? Qu'ils s'occupent de payer nos factures et de nous offrir une vie de rêve ? Imaginons ensemble une seconde la différence si cette vie de rêve, nous nous la payions nous-mêmes !
Au Sénégal, de plus en plus, se marier avec un homme financièrement stable est devenu l'alternative des jeunes filles pour se sortir, elles et leurs familles, de la misère. Ce phénomène transcende d'ailleurs les frontières et l'horloge biologique. Il existe depuis des siècles et un peu partout dans le monde. Notre société Sénégalaise me semble simplement être le terreau où il {ce phénomène} foisonne le mieux. Notre génération a le devoir de marquer un "stop" retentissant visant à révolutionner cette façon de voir !
On pense que la femme a maintenant les mêmes droits que les hommes mais ce n'est pas encore vrai. Et c'est aux femmes de combattre cela en se montrant légitimes pour occuper certains postes. Dans les foyers également la femme a comme un devoir moral de faire le sacrifice de rester à la maison quand les deux époux n'arrivent pas à concilier travail et vie de famille. Je veux dire, c'est absurde que la question soit aussi vite tranchée. C'est une évidence à chaque fois : c'est à la femme de rester. Et donc, à la poubelle toutes les années d'études financées par les braves parents. Normal que dans certaines familles on ne veuille pas s'emmerder à payer des études chères aux filles : si c'est pour qu'elles finissent mères au foyer, autant investir les sous ailleurs !
Vous voyez un peu où je veux en venir ? Au diable tous les préjugés sur les femmes. Nous ne sommes pas le sexe faible. Notre valeur ne s'estime pas juste à notre capacité à tenir une maison, éduquer nos enfants et rendre un homme heureux. Justement, nous valons plus que cela. Nous sommes incroyables parce qu'au-delà de ces qualités que je ne suis pas en train de dévaloriser, nous sommes également capable de nous battre sur d'autres fronts. Qui mieux que nous est capable de gérer plusieurs choses à la fois et de réussir haut la main ? Alors pourquoi - quand nous en démontrons la compétence - ne pas nous confier la direction de telle entreprise, telle organisation ou même d'un gouvernement ? Oui, nous devons refuser qu'on nous trace des limites. C'est normal qu'une femme pleure dans son oreiller car son homme l'a trompé, mais c'est anormal qu'elle veuille s'investir dans son propre business ? Enfin quoi, réveillons-nous !
Nous n'avons pas à attendre qu'un homme nous jette des billets pour survivre. On nous met dans la tête que la bataille c'est d'avoir la tenue la plus raffinée, le tissage le plus couteux, les chaussures de plus grandes marques. En fait, ils essaient juste de nous éloigner du sujet. Ils veulent qu'on se batte pour leur plaire, nous diviser donc pour mieux régner, nous laisser gérer les détails pendant qu'eux prennent les grandes décisions : en réalité ils cherchent à nous maitriser, nous aliéner.
Mes soeurs, pourquoi vouloir mener un train de vie dont on n'a pas les moyens, sans fournir des efforts nous-mêmes pour se le payer ? C'est ce qui nous amène à accepter d'être la "chose" d'un homme, le trophée qu'il brandit devant ses pairs. Au lieu de nous occuper de notre apparence pour gagner un "beau parti", si nous nous évertuions à construire pas à pas notre avenir, le chemin sera certes long et sinueux mais le succès n'en sera que plus revigorant. Et demain ils nous respecteront comme leur égale, ils respecteront nos filles, petites filles et arrières petites filles également.
Mon pays va mal car les hommes ne pensent qu'à faire des sous pour avoir plus de femmes et les femmes, collectionner les hommes aux portefeuilles lourds pour accéder à une ascension sociale plus fulgurante. Résultat, les détournements de fonds et la gestion non transparente des fonds et biens publics gangrènent la société.
Mon pays va mal car les femmes souffrent dans leur foyer pour la simple raison qu'on leur a fait croire que leurs maris constituent le centre de gravité de leur vie : résultat leurs états psycho-émotionnels dépendent souvent du degré de cynisme d'hommes pour qui les femmes représentent le défi de gonfler encore plus leurs egos.
Ce qu'elles n'ont pas compris, c'est que beaucoup d'hommes adorent ébranler le mental des femmes. C'est à croire qu'ils adorent quand on construit tout notre petit monde autour d'eux. Ce qu'on n'aura bien sûr pas le temps de faire en effectuant une activité passionnante comme une brillante carrière par exemple.
Aimer ne veut pas dire laisser à l'homme la possibilité de nous détruire. Aimer ne veut pas dire laisser à l'homme la possibilité de contrôler nos moindres états émotionnels. Je m'explique : cela renverrait à une forme d'amour synonyme de prison à laquelle on s'enchaîne nous-mêmes de par une totale dépendance. Ne dit-on pas qu'à Dieu seul nous devons nous accrocher et que pour personne d'autre nous ne devons nous affliger ? Eh bien, le mari n'est pas Dieu je rappelle. Donc oui pour l'aimer, le chérir, contribuer à son bonheur... Mais non pour être son esclave, son souffre-douleur, son punching ball psychologique. Je rappelle que le mariage est en réalité le symbole de l'harmonie à deux - "à deux", j'insiste bien dessus.
Nous avons le devoir d'être patriotes, de nous battre pour l'avenir de notre pays, ensemble, main dans la main. Chacun a le droit de choisir sa voie. Je respecte la femme qui choisit de faire sa part en restant femme au foyer pour élever les futurs leaders de demain. Mais il ne faut pas qu'on flanche sous une quelconque pression morale pour prendre cette décision. Celles qui ont envie d'entrer dans l'arène ne doivent pas être soumises aux critiques ou sanctions de la société. Remarquez bien, les femmes qui réussissent dans leur carrière sont souvent celles qui sont boycottées par les maris. Tiens, quel sacré hasard ! C'est une façon de nous dire qu'il faut faire un choix : soit la carrière soit le mari. Et bien moi je choisis les deux. Et l'homme qui aura les tripes d'assumer cela, laissez-moi vous le dire, il sera juste le plus chanceux des hommes, voilà ! Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une lionne à ses côtés.
Sur ce, je vous laisse à vos réflexions. Mais sachez une chose, cet article n'est que le début du commencement. Car femmes du monde, femmes de mon pays, ensemble nous allons mener la marche vers l'émancipation de nos nations ! Et l'histoire, c'est nous qui l'écrirons, par la grâce du Tout-Puissant.
Triste réalité... Merci pour ce partage d'idée.Great thougthWaouh bravo la miss. Si seulement toutes les femmes pensaient comme toi notre cher pays tirera son épingle du jeu. "Aimer son mari c'est pas lui donner la possibilité de te détruire" je suis tout à fait d'accord avec toi. Dieu nous bénisseTu as parfaitement raisonBravoC'est toujours un plaisir de lire tes écrits. Le sujet abordé est intéressant, ta réflexion est pertinente et structurée. Ce genre d'article permet une prise de conscience de la position de la femme dans la société et de l'importance qu'elle a dans le développement de notre pays. Seules les principales concernées peuvent mettre un terme à cette situation qui les relient au second plan en opérant un changement de mentalité.Ohhhh très bon article et riche d'enseignementsC'est toujours un plaisir de te lire.Tu as tout à fait raison malheureusement toutes les discussions dans les groupes tournent autour des hommes. Il est temps qu'on se réveille et qu'on pense à nous à comment s'en sortir. Un homme un vrai qui t'aime fera tout pour te soutenir dans tes choix professionnel.
Merci pour l'article impatiente d'en lire d'autre.
Bonne continuation sweety
wawww vraiment rien à ajouter tu a tout dit mashallah on ne doit nullement accepter d'être reléguées au second planOhhh maa cha Allah Rakk Sama!!! C toujours un plaisir de te lire! Ton article est tout simplement maachallah,,l'ambassadrice des femmes,tu incites les femmes à prendre beaucoup plus de responsabilités dans tous les domaines et n'attendre rien des hommes car comme disait la chanteuse"niari lokho moy takk toubey tei moy takk seur" c vrai mom!!! Quand tu dis dans ton article que :Toujours les mots justes pour dénoncer les mœurs de la société. Merci de nous faire part de ta belle plume.Eh bien je m'identifie à ton texte. Surtout quand tu did: "je veux être les deux". Ayons la force et le courage d'assumer ce que nous voulons êtreTu sais Malado, nous-et quand je dis nous, c'est à la fois les femmes et les hommes, sommes conditionnés à jouer des rôles dès notre plus jeune enfance. Et toute notre vie consistera à jouer ce rôle, nous emprisonnant dans un carcan de conventions. J'ai eu la chance, jeune, de lire deux livres : "Du côté des petites filles" de Elena Gianini Belotti et "la fabrication des mâles" de Nadine Lefaucheur et georges Falconnet. Mais malgré ces lectures, notre endoctrinement est si fort, que je n'ai pu y échapper. le combat sera long mais un jour, je l'espère, l'humanité arrivera à se débarrasser de sa gangue de conditionnements. Et c'est sans doute, par la jeunesse que tu incarnes, qu'elle y arrivera.Tu as tout dit ma chére Malado!!tjrs heureuse de te lire!!! Il est temps que les femmes se reveillent et prennent les devants! Il est temps d'arrêter de nous sous-estimer!!!
Aussi, les femmes divircées au Sénégal ne sont pas considérées...... Quand j'entends des conseils du genre" soyy meukheu souff sakh togaal nga séh gaur défa djaaffé" ou gaure bou baakh bou may tour khaliss gneuw takkma" .... non je n'ai même pas de mots pour exprimer mon ressenti sur ce!
Le combat continue ma grande!
Avec ta belle plume peut-être que nous femmes serons consciente de ce que nous représentons vraiment.
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